Grosse !

Grosse ! 

Grosse !
Création de la Compagnie Bayadelle


De et avec Sylvie Debras,
mise en scène
Mélanie Manuélian


Spectacle nominé pour le Prix Tournesol du spectacle vivant humaniste - Festival Avignon Off 2023 (15 nominés sur 1491 spectacles présentés)

De régime en régime, depuis le premier imposé à 13 ans, avant le surpoids, Léa est devenue experte en amaigrissement. Au fil d’un abécédaire subtil, souvent drôle, cette âme aérienne raconte son combat contre son corps de pachyderme, ennemi intime numéro un.
Joviale, déterminée, honnête, elle rejoue avec finesse l’enchaînement diabolique qui a transformé la gamine sportive en femme obèse. Et obsédée par la diététique. Elle s’insurge contre la tyrannie de l’apparence. Dénonce les discriminations liées à la grossophobie. Tord le cou aux stéréotypes sexistes. Avec une générosité délibérée, elle invite à la raison, à la résistance, à l’arrêt de cette course perdue d’avance.



La presse en parle

« La mise à nu, sans tabou, est servie par une écriture rythmée et percutante, avec un humour décalé revigorant. On rit souvent au cours de cette pièce un brin déjantée mais on rit parfois jaune. Un spectacle qui pourrait bien devenir une coqueluche. »

50-50 Magazine.


« Il y a beaucoup d’humour et on s’y attache beaucoup, à Léa. »
France 3 FC.


« Un magnifique plaidoyer en faveur des femmes qui, si elles prennent une place grandissante dans l’espace politique, économique, sportif ou artistique, sont toujours victimes d’un diktat social qui les veut de plus en plus minces. »

Le Progrès.


« Léa dénonce finalement une société où la domination masculine s’inscrit dans la chair des femmes. […] Sans aucun misérabilisme, une réflexion lucide sur la société d’aujourd’hui. »

La Presse bisontine


Une histoire pesante mais sans lourdeur

Au sortir de sa douche, Léa rejoue sa vie marquée par les régimes. Tout commence par A comme aliments. Lorsqu’elle a 13 ans, sa mère lui présente le tableau qui va régler ses menus : seuls les aliments « verts » sont permis, les « orange » sont à éviter et « rouges » à supprimer. La gamine sportive et charpentée (mais pas encore grosse) est sommée de suivre un régime draconien, assorti de coupe-faim. D’autres régimes suivront, avec d'autres médicaments. Lorsqu’elle a 20 ans, suite à un drame familial, Léa grossit soudain de façon inexplicable. Elle entame une longue lutte contre son propre corps, en passant notamment par la case H comme hôpital. Elle expérimente ce que connaissent nombre de gros.ses, un poids en yoyo avec une reprise toujours plus rapide des kilos perdus, ce qui entraîne une alternance de périodes d'euphorie et de dépression. Elle reste pourtant très active et ne commet pas de crimes de lèse-diététique.

Un éditorial radiophonique sur le laisser-aller des obèses, condensé de lieux communs et de préjugés, provoque une prise de conscience. Léa s’aperçoit que sa mère n’a fait que suivre le mouvement d’une société qui déclare la guerre aux (rondeurs des) femmes. Sa vie continue de défiler, de M comme médecins, P comme publicité, S comme sports et T comme tyrannie de l’apparence pour arriver à Z : zéro régime !

 

L'intention : une mise en abyme de l’intime

L’écriture fluide et poétique, pourtant concrète et factuelle, révèle un véritable personnage théâtral dans toute sa complexité. Le texte ayant une puissance telle, il n'y a que son autrice elle-même pour interpréter ce personnage avec justesse. Seule en scène incontestablement. Quel endroit plus propice aux confidences qu'une salle de bains ? « Miroir, oh mon beau miroir... » Lieu ultime où l'on travaille son apparence, théâtre où l'on répète, où l'on interprète différents personnages mais aussi lieu de tous les désenchantements face à son reflet. Nous sommes dans un petit théâtre du quotidien.

L’essentiel est de souligner le texte. Souligner la parole ce corps obèse. Mettre en lumière ce corps qui « pose problème ». Faire poser, mettre en pause ce corps pour lui faire affronter les regards en toute intimité mais, avant tout, en toute pudeur.

La lumière est l'habillage principal de notre héroïne. L'aidant à passer d'un personnage à l'autre, d'un lieu à l'autre. Nous sommes happés par son imaginaire, nous entrons dans son histoire sans enjolivements superflus. Afin que cette histoire, celle de Léa, sorte enfin de la salle de bains et vienne résonner aux oreilles de tous. Raisonner aussi. Et faire entendre que l'obésité n'est pas un vilain défaut.

 



Des déclinaisons pour tout public


notamment les scolaires
et les publics éloignés
des lieux de diffusion


Le jeune public

● La pièce est accessible au jeune public, à partir de 12 ans. Elle peut être suivie par une rencontre avec l’autrice-interprête.

 

● Une conférence-diaporama, intitulée « Bien dans ma peau ? » est conçue pour les 4e et 3e sur le thème des images de femmes et des hommes dans les médias (blogs, séries, clips, jeux vidéo) et de l’influence qu’elles ont sur l’estime de soi ;

 

 

Les « petites formes »

Grosse ! se décline en version petite salle avec un plan de feu allégé et en version conférence gesticulée pour les espaces réduits.

Des lectures interactives, avec choix des lettres de l’abécédaire par le public, suivies d’échanges peuvent être proposées aux médiathèques, par exemple.


Le milieu professionnel

Grosse ! est adaptable pour les colloques, séminaires, formations professionnelles… La forme est à déterminer avec les commanditaires (petite forme, conférence gesticulée, lecture interactive) et peut évidemment être suivie par un échange avec l’autrice-interprète.


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